Une tribune de discussions composée de six associations de retraités représentant l’ensemble des secteurs public et parapublic et du Secrétariat du Conseil du trésor (SCT) a été mise en place en 2017 pour un projet -pilote de 2 ans.
Au terme de 8 rencontres tenues entre juin 2017 et juin 2019, des constats et recommandations en lien avec les travaux de la tribune sur les divers enjeux liés aux régimes de retraite des secteurs public et parapublic ont été présentés par M. Reda Diouri, directeur principal des études actuarielles et quantitatives et de l’information de gestion au SCT. Un rapport final est à venir.
Lueur de positivisme…les travaux de la Tribune se poursuivent au-delà du projet-pilote. La table de travail et d’échange entre des associations de retraités et le SCT devient permanente. Une rencontre a eu lieu le 11 octobre 2019 et des pistes de solutions pour l’amélioration de la condition financière des retraités de l’État touchés par l’impact de la non-indexation des rentes de 1982 à 1999 ont été discutées, pistes de solutions présentées au printemps 2019 par 5 associations de retraités [1] . Bien sûr, les mesures proposées évitent de mettre en péril la santé financière de la caisse des participant du RREGOP.
Une des propositions a attiré tout particulièrement l’attention du SCT malgré que celle-ci ne soit pas chiffrée, elle mérite d’être approfondie et analysée davantage.
Cette proposition se lit comme suit :
« Que les surplus dans la caisse des participants au RREGOP, au-delà de 110%de capitalisation, soient répartis équitablement entre des baisses de cotisations et une indexation de retraite pour les années 1982 à 1999 ».
Présentement la gestion du surplus de 110% à 120% est versée en baisse de cotisations aux cotisants actifs …il faut atteindre 120% et plus de surplus pour voir une indexation pour les retraitées et retraités, c’est irréaliste compte tenu de la conjoncture économique actuelle.
Des modifications s’imposent, elles s’effectuent entre le gouvernement et les syndicats lors des négociations. Les démarches de l’AREQ auprès de la CSQ ont permis une percée auprès du Conseil Général de Négociation (CGN). Les membres actifs ont déposé une proposition qui démontre une préoccupation réelle de leurs conditions futures de retraite :
« Qu’un comité de travail CSQ soit mis en place afin d’analyser diverses pistes de solutions et les impacts d’une indexation plus avantageuse pour les personnes retraitées ».
N’oublions pas que la loi reconnait le principe d’ÉQUITÉ !
N’est-ce pas là une certaine prise pour nos revendications qui sont… on ne peut plus légitimes!
Micheline Tremblay, responsable du comité retraite, secteur Rouyn-Noranda
[1] ADR : association démocratique des retraités demande la pleine indexation ce qui ne correspond aux buts visés par les 5 autres associations donc l’ADR n’a pas participé à l’élaboration des pistes de solutions.